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Le personnage de Don Isaac Abravanel (ou
Abarbanel) éclipse tout les autres Abravanel par la dimension à
la fois historique qu'il occupe dans l'Histoire de l'Espagne de
la fin du XVe siècle et religieuse pour l'enseignement
qu'il laisse à travers ses manuscrits. |
Bien que sa carrière
d'homme politique fût demeurée dans l'ombre (on la reconstitue,
comme toujours dans le cas des Juifs au Moyen Age, par des
mentions d'archives plutôt que par celles des chroniqueurs),
Abrabanel émerge maintenant comme le seul Juif de stature
internationale au seuil de la Renaissance. |
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Il est la référence absolue
pour une famille dont le nom en hébreux
s'est pourtant décliné en de multiples formes au long des
temps. |
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Essai de bibliographie |
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La symbolique du nom. Représentations autour de l'homme et autour
du nom |
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Une représentation positive : Les panneaux de Saint Vincent (6 panneaux
peints, attribués à Nuno Gonçalves, Musée de Lisbonne; le
panneau des reliques |
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Une
représentation négative :
la
torture par l'espérance (Villiers
de l'Isle-Adam) ; le personnage est imaginaire, mais le choix du
nom n'est sans doute pas anodin. |
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En philatélie, avec beaucoup d'imagination |
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Un roman :
Robert Menasse,
chassé de l'enfer.
Analyse in
La Quinzaine Littéraire n°917 |
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Historien autrichien, Robert
Ménassé, (juif comme son nom l'indique et descendant de
Rabbi Manassé d'Amsterdam, qui alla en Angleterre
négocier avec Cromwell le retour des Juifs et qui épousa
Benvenida Abravanel), a écrit un roman semi historique
dans lequel il met en parallèle la vie de Manassé et
celle de son héros Viktor Abravanel...qui lui ressemble
comme 2 gouttes d'eau. |
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